— Saskia Smith
Aux yeux d’un enfant, nul n’est plus beau que sa maman qui l’aime. Lorsqu’il regarde sa maman, il ne s’inquiète nullement de savoir si elle est à la mode, si sa coiffure lui va bien, si ses bijoux sont bien choisis ou si ses ongles sont impeccables... Il ne prête aucune attention à ce genre de considérations qui tendent à fausser le jugement des adultes. C’est pourquoi l’enfant est meilleur juge. Il sait ce qui fait la vraie beauté d’une femme. Où l’enfant trouve-t-il cette beauté ? Dans les yeux qui brillent de fierté lorsqu’il fait des progrès… Dans la bouche qui l’encourage et qui l’instruit… Dans les baisers qui effacent ses bobos… Dans la voix apaisante qui le berce et lui fait retrouver le sommeil après un mauvais rêve… Dans l’amour cajoleur d’une douce étreinte... Et d’où provient cette beauté ? Être maman, c’est donner de soi-même. Mais le don de soi produit l’humilité. L’humilité produit la grâce. Et de la grâce provient la vraie beauté. Lorsqu’elle donne d’elle-même à son enfant, une mère incarne la vie, l’amour et la pureté. Et, en cela, elle reflète l’amour que Dieu porte à Ses enfants. C’est pourquoi je crois que rien au monde ne peut rendre une femme plus belle que le fait d’être mère !
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Une jeune maman s’engageait sur le chemin de la vie. « La route sera-t-elle longue ? » demanda-t-elle. « Longue et accidentée, lui répondit son guide. Mais la fin en sera plus belle encore que le commencement. » Quoi qu’il en soit, notre jeune maman était heureuse, et, à ses yeux, rien ne pouvait surpasser le bonheur qu’elle éprouvait. Elle se mit donc à jouer avec ses enfants, elle leur cueillit des fleurs sur le bord du chemin, elle se baigna avec eux dans les eaux cristallines d’un ruisseau. Le soleil leur souriait et si bonne était la vie qu’elle s’exclama : « Non, rien ne pourra jamais être plus beau que ça ! » La nuit tomba, puis la tempête se leva. Le sentier s’obscurcit, les enfants se mirent à trembler de froid et de peur. La maman les prit dans ses bras et les couvrit de son manteau. Les enfants lui dirent : « Oh ! maman, nous n’avons pas peur parce que tu es là, le danger ne peut pas nous atteindre. » Et la maman se prit à penser : « C’est encore plus beau que la splendeur du soleil, car aujourd’hui j’ai enseigné le courage à mes enfants. » Le matin fit son apparition. Il leur fallait gravir une colline. Excités, les enfants se mirent à l’escalader mais ils ne tardèrent pas à s’épuiser. La maman, épuisée elle aussi, ne cessait pourtant de les encourager : « Juste un peu de patience et nous sommes arrivés ! » Les enfants aussitôt se remirent à grimper et, parvenus au sommet, s’écrièrent : « Maman, nous n’y serions pas arrivés sans toi ! » Et, ce soir-là, la maman s’endormit sous les étoiles en se disant : « Aujourd’hui a été encore plus beau qu’hier, car mes enfants ont appris à persévérer dans l’épreuve. Hier, je leur ai apporté le courage, aujourd’hui, la force. » Mais le lendemain, d’étranges nuages vinrent obscurcir la terre, des nuages maléfiques, porteurs de haine et de guerre. Les enfants cherchaient leur chemin à tâtons et trébuchaient. La maman leur cria : « Levez les yeux. Regardez en haut, vers la Lumière ! » Alors les enfants regardèrent et aperçurent, par-delà les nuages, une Gloire éternelle, et cette Gloire les guida à travers les ténèbres. Ce soir-là, la maman se dit : « C’est le plus beau jour de ma vie, car je leur ai montré Dieu. » Les jours passèrent, puis les semaines, les mois, les années... La maman prit de l’âge, se courba, se tassa. Mais ses enfants, eux, devinrent grands et forts, et ils marchaient avec courage. Quand le chemin se faisait difficile, ils lui venaient en aide, et quand il était rocailleux, ils la portaient dans leurs bras car elle était légère comme une plume. Enfin, ils parvinrent à une colline d’où l’on apercevait une route baignée de lumière et une porte d’or qui s’ouvrait toute grande. Et la maman leur dit : « Mon voyage touche à sa fin. Maintenant, je sais que la fin de la route est encore plus belle que le commencement, car, à présent, mes enfants sont capables de marcher tout seuls, et les enfants de mes enfants. » Ses enfants lui répondirent : « Maman, tu continueras de nous accompagner, même après avoir franchi cette porte. » Et là, sous leurs yeux émus, elle s’avança seule jusqu’à la porte qui lui tendait ses bras, et celle-ci se renferma doucement derrière elle. Et ils se dirent : « On ne peut plus la voir, mais elle demeure avec nous. Une maman comme la nôtre est plus qu’un souvenir, c’est une présence vivante. » - Auteur anonyme (traduit de l’anglais) |
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February 2024
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