Des psychologues posèrent la question suivante à un groupe d’enfants âgés de quatre à huit ans : Pour vous, c’est quoi, l’amour ?
Les réponses obtenues témoignent d’une profondeur et d’une ouverture d’esprit inattendues chez des enfants de cet âge. Jugez-en vous-même. ♥ L’amour, c’est ce qu’on ressent tout au début, avant que les choses ne se gâtent. ♥ Depuis que ma grand-mère a des rhumatismes, elle ne peut plus se baisser pour se mettre du vernis à ongle sur les orteils. Alors, c’est mon grand-père qui le fait pour elle, même si lui aussi a des rhumatismes. C’est ça l’amour. ♥ Quand quelqu’un m’aime, il a une façon toute spéciale de prononcer mon nom. Alors je peux être sûr que, dans sa bouche, mon nom ne sera pas écorché. ♥ L’amour, c’est ce qui te fait sourire quand tu es fatigué. ♥ L’amour, c’est ce qu’il y a autour du sapin de Noël quand on s’arrête d’ouvrir les cadeaux et qu’on écoute. ♥ L’amour, c’est quand je vais au restaurant et que je partage mes frites avec quelqu’un, sans l’obliger à partager les siennes avec moi. ♥ Pour apprendre à aimer, il faut commencer à aimer un ami qu’on a du mal à supporter. ♥ L’amour, c’est quand on s’embrasse tout le temps. Et puis, quand on est fatigués de s’embrasser, on veut encore rester ensemble, pour parler. Mon papa et ma maman sont comme ça. ♥ L’amour, c’est quand je dis à quelqu’un quelque chose de mal sur moi-même, et que j’ai peur qu’il ne m’aime plus. Mais je suis surpris de voir que ce n’est pas le cas : il m’aime encore plus. ♥ Il y a deux sortes d’amour, notre amour et l’amour de Dieu. Mais c’est Dieu qui a fait les deux. ♥ L’amour, c’est quand Maman donne à Papa la plus grosse part de poulet. ♥ Ma maman m’aime plus que tout le monde. Vous ne verrez jamais personne d’autre me donner un baiser avant que je m’endorme. ♥ L’amour, c’est quand quelqu’un vous fait mal et que vous êtes très en colère, mais vous ne criez pas contre lui, parce que vous ne voulez pas lui faire mal avec vos paroles. ♥ L’amour c’est comme un couple de petits vieux qui sont toujours amis, alors qu’ils ont passé tant d’années ensemble et qu’ils se connaissent si bien. ♥ Il ne faut pas dire « Je t’aime » si on ne le croit pas vraiment. Mais si vous le croyez vraiment, dites-le souvent. Parce qu’on oublie. ♥ L’amour, c’est quand votre petit chien est très heureux de vous retrouver le soir, même si vous l’avez laissé seul toute la journée.
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Ces posters en couleurs vous aideront à établir un solide fondement de principes moraux et spirituels dans la vie de vos petits. Vous pourrez tirer grand profit de leur simple message et des jeux qui leur sont associés. Ces dix suggestions pour vous aider à partir du bon pied avec les posters Pour un bon départ : 1. Parlons-en Introduisez les posters Pour un bon départ dans les pochettes plastique perforées d’un classeur. Vous pourrez ainsi facilement les lire et votre enfant sera ravi de les découvrir en tournant lui-même les pages. En même temps qu’il se familiarisera avec les citations, les grandes images en couleurs vous fourniront d’excellentes occasions de discussion. 2. Un thème pour la journée Choisissez une citation pour la journée. Faites-y allusion chaque fois que l’occasion se présente. Par exemple : lorsque vous lui demandez de ranger ses jouets, rappelez-lui le poster “Sois propre et ordonné”. 3. Une approche positive Dans la formation de l’enfant, il peut s’avérer profi table de se référer à un poster plutôt que de se répéter. Par exemple : plutôt que de lui redire pour la énième fois de se préparer à aller au lit, il vous suffi t de lui rappeler : “Il n’y a rien de mieux que d’obéir”. 4. Avant d’aller dormir… Chaque soir, prenez l’habitude de lui lire les citations concernant les anges et la protection de Dieu. Celles-ci viendront le rassurer en lui rappelant l’amour que Dieu lui porte. Sa foi s’en trouvera fortifi ée et il s’endormira dans une atmosphère paisible, gage de beaux rêves et d’un meilleur sommeil. 5. Dites-le en chanson Chantez une citation sur un air connu. Ou si cela ne vous fait pas peur, inventez vous-même un air. Votre petite routine quotidienne s’en verra égayée et vous susciterez la participation de votre enfant. 6. Il faut que ça bouge ! Imaginez des gestes qui rendront les citations plus vivantes et en renforceront la signifi cation. Exemple : si votre enfant est triste, faites des gestes ou mimiques pour illustrer le poster “Sois joyeux”. Les gestes ont un immense effet sur les petits. 7. Bien en vue ! Affi chez ces posters, en les changeant souvent, dans un endroit où ils seront bien en vue ; comme sur le miroir de la salle de bains, pour donner à l’enfant l’occasion d’apprendre la citation tout en se brossant les dents. 8. Des repères pour la vie Lisez quelques-unes de ces citations avant de lui raconter ou après lui avoir raconté ses petites histoires de la Bible. Une bonne façon de lui inculquer des pensées positives et de bons principes de vie. 9. Deviner le mot qui manque Une fois qu’une citation lui est devenue familière, laissez votre enfant s’amuser à deviner le mot qui manque. Exemple : (Maman :) “Dieu aime qu’on donne …”(l’enfant :) “joyeusement!” 10. Faites-en un petit sketch Placez plusieurs posters, face imprimée contre la table. Demandez à votre enfant d’en retourner un, puis, avec lui, improvisez un petit sketch. Par exemple : s’il retourne le poster “Sois reconnaissant”, vous pouvez faire semblant de lui servir quelque chose, histoire de lui apprendre, de façon amusante, à dire merci. Un jeune et brillant avocat disait un jour : « Un certain Noël, j’ai reçu le plus beau cadeau de ma vie. Et pourtant, il était minuscule et ne pesait presque rien. Mon père m’a offert un petit coffret qui contenait une note écrite de sa main : Mon fils, cette année, je te donnerai 365 heures de mon temps, une heure chaque jour après le dîner. Nous parlerons de ce que tu veux, nous irons où tu veux, nous jouerons à ce que tu veux. Cette heure t’appartiendra ! Et mon père a tenu sa promesse, poursuivit l’avocat. Qui plus est, il l’a renouvelée les années suivantes. Ce fut le plus beau cadeau de ma vie. Ces heures passées avec mon père ont fait de moi ce que je suis. »
— Cité dans Moody Monthly Vos enfants n’oublieront jamais les bons moments passés avec vous. Vos plus beaux souvenirs d’enfance ne sont-ils pas les moments où vos parents vous ont montré leur amour en vous accordant leur temps et leur attention ? Lorsqu’on leur donne de l’attention personnelle, les enfants s’épanouissent. À l’inverse, s’ils en sont privés, ils se sentent mal dans leur peau, ils ont tendance à se déprécier, ils ont l’impression d’être rejetés. N’en est-il pas ainsi pour chacun de nous ? Vous n’êtes pas toujours obligé de passer beaucoup de temps avec les enfants pour leur faire savoir que vous les aimez et les appréciez, mais vous devez passer au moins un peu de temps. Et la qualité de ce temps est plus importante que la quantité. Le temps que vous passez avec vos enfants n’est pas seulement le plus beau cadeau que vous puissiez leur offrir, c’est aussi le meilleur investissement que vous puissiez faire en eux. Rien n’influencera autant leur vie. Comme le disait quelqu’un de sage : « Vos enfants ont besoin de votre présence plus que de vos présents. » Jouez, lisez avec eux, prenez-les dans vos bras, encouragez-les, profitez de ces moments. Allez vous promener avec eux, ou asseyez-vous autour d’une table pour discuter. Posez-leur des questions et écoutez-les. Écoutez-les vraiment. Comme la plupart des parents, vous êtes sans doute déjà très sollicité et, dès que le moindre imprévu survient, ce sont les enfants qui en pâtissent. Alors, vous vous faites une raison en vous disant qu’il y aura toujours demain pour vous occuper d’eux, mais c’est aujourd’hui qu’ils ont besoin de vous. Décidez du temps que vous voulez passer avec vos enfants chaque jour ou chaque semaine, et marquez-le dans votre emploi du temps. Faites-en une priorité absolue, comme un rendez-vous qu’il faut absolument respecter. En cas de force majeure, changez-en l’heure, mais surtout ne l’annulez pas. Si vous remarquez que vous devez souvent remettre ces moments à plus tard, revoyez vos priorités, et faites un nouveau plan qui soit plus réaliste. Quand les enfants grandissent et qu’ils ont des problèmes, ils ont encore plus besoin de votre temps, et vous devez être encore plus attentif. Ne vous empressez pas de proposer des solutions et des conseils. Évitez de leur faire des sermons. Écoutez-les jusqu’au bout avant d’ouvrir la bouche et, si possible, aidez-les à parvenir eux-mêmes aux bonnes conclusions. Ensuite, priez et prenez le temps d’écouter la petite voix de Dieu dans votre for intérieur. Il est toujours prêt à répondre à vos questions : vous serez surpris des solutions qu’Il vous proposera. De nombreux parents qui ont maintenant des enfants adultes vous diront que leur plus grand regret, c’est de n’avoir pas passé assez de temps avec eux lorsqu’ils étaient petits. Pour ce faire, vous devrez renoncer à certaines activités. Au début, vous aurez peut-être l’impression de perdre un peu votre temps, mais persévérez : vous ne le regretterez pas. Chaque minute accordée à vos enfants est un investissement. Les récompenses sont éternelles. Le fait d’être présent pour vos enfants aura un formidable impact sur leur vie, même si vous n’avez pas l’impression de faire beaucoup pour eux, ni d’accomplir grand-chose. [Extraits (traduits de l’anglais) de Les Clés de l’éducation, Derek et Michelle Brookes, Editions Aurora] Mes enfants grandissent, et il devient de plus en plus difficile d’être le papa (ou la maman) que j’aimerais tant pouvoir être. Les enjeux sont plus complexes, et mes insuffisances sont de plus en plus évidentes. À mes yeux comme à ceux de mes enfants, d’ailleurs. Avez-vous un conseil à me donner ? Les parents savent bien dès le départ qu’ils ne savent pas tout, et qu’ils sont loin d’être parfaits. Mais les enfants, quand ils sont petits, sont si confiants et innocents qu’ils ne remarquent rien. Toutefois, les choses commencent à changer à l’approche de l’adolescence, et quelques années plus tard, elles prennent des allures de crise. La solution n’est pas d’essayer d’être « le parfait parent », mais plutôt de vous servir de vos imperfections et de vos faiblesses comme de tremplins. Cette approche présente au moins trois avantages : Tout d’abord, lorsque vous êtes conscient de ne pas être à la hauteur, vous n’hésitez pas à rechercher et accepter l’aide de Dieu. Le fait de vous appuyer sur Dieu vous donne une force et une sagesse bien supérieures aux vôtres. Deuxièmement, vos faiblesses contribuent à vous garder humble. Lorsque vous êtes humble, vous avez plus de patience, plus de compréhension à l’égard de vos enfants. Vous êtes aussi plus ouvert aux suggestions des autres, qui voient sans doute mieux les choses du fait qu’ils ne sont pas directement impliqués dans la situation. Troisièmement, en reconnaissant devant vos enfants que vous êtes faible et que vous n’êtes pas infaillible, vous leur donnez un formidable exemple. Une telle attitude vous permettra de développer une relation plus étroite avec eux. Donc, ne laissez pas quelques faiblesses vous décourager ou vous arrêter! Sachez qu’il n’existe pas de parents parfaits. En dépit de toutes vos imperfections, vous pouvez être un père ou une mère formidable. © Activé. utilisés avec la permission. Diaporama dédié aux mères. Joyeuse Fête des Mères! — Keith Phillips
Une bonne communication repose sur quelques principes de base. Apprenez-les, vos relations en seront plus heureuses, plus fructueuses. Le tact Il est important d’être franc, mais il est non moins important de faire preuve d’amour et de considération dans votre façon de présenter les choses, surtout si votre enfant est susceptible de nature, ou que le sujet est un peu délicat. L’amour Vous serez peut-être maladroit dans vos paroles ou dans vos actes, mais si votre enfants voient que vous êtes motivé par l’amour, les petits problèmes ou les malentendus risquent moins de porter à conséquence. La positivité En général, la bonne humeur engendre la bonne humeur. Le moment opportun Savoir quoi dire est important mais, bien souvent, savoir quand le dire est tout aussi important. Et non moins important est de savoir quand ne pas dire quelque chose. Le sens de l’accueil On dira d’une personne qu’elle est accueillante si elle sait recevoir. Le dictionnaire propose ces synonymes : abordable, accessible, aimable, amical, bienveillant, etc. La prévenance Ecoutez ce que votre enfants ont à dire sans les interrompre, ni les presser, ni finir les phrases à leur place. Sachez écouter, il n’y a rien de mieux pour ouvrir la voie à un dialogue constructif. L’ouverture d’esprit Il y autant d’opinions et de façons d’aborder un problème qu’il y a d’individus. Le fait de laisser les enfants exprimer leurs idées et leurs sentiments témoigne de votre respect et favorise les échanges positifs, fructueux. Votre enfants seront d’autant plus à l’aise avec vous, d’autant plus enclins à vous demander conseil, qu’ils savent que vous êtes ouvert à leurs suggestions même si vous n’êtes pas d’accord avec eux. L’empathie Soyez sensible aux goûts et préférences de votre enfants, à leurs besoins et leurs humeurs. Mettez-vous à leur place. Suivez la Règle d’or. Le sens de l’humour Lorsqu’un échange risque d’être un peu tendu, un simple éclat de rire peut dissiper les tensions. Décompressez ! La clarté et la précision Il y aurait bien moins de malentendus si on ne tournait pas autour du pot en se contentant de faire des allusions. Arrêtez de jouer aux devinettes : dites ce que vous voulez dire. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir été compris, posez des questions. L’effort Communiquer demande parfois un gros effort. La constance Les parents et enfants qui communiquent régulièrement se comprennent mieux et sont mieux à même de résoudre les problèmes lorsqu’ils se posent. Il s’agit d’une expérience toute simple réalisée dans une crèche, dont les résultats très éloquents n’ont pas manqué d’étonner les parents. On a montré à des enfants de 2 à 5 ans l’émission télévisée « Barney », le dinosaure rouge au grand cœur. Les enfants ont entonné les chants, ils se sont levés pour marcher en imitant leur héros, ils se sont pris par la main, ont ri ensemble. Le lendemain, la même classe a regardé «Powers Rangers », les aventures de ces ados agressifs et vengeurs. Au bout de quelques minutes, ils jouaient les karatékas, en envoyant des coups de pieds en l’air, voire sur leurs camarades. « Bien que ces émissions n’aient pas la prétention d’instruire, nos enfants y apprennent toujours quelque chose, parce que pour eux tout est occasion d’apprendre, » fit remarquer David Walsh de l’Institut national des médias et de la famille, qui conduisait cette expérience. Selon une étude sur la violence à la télévision nationale, la violence aux heures de grande écoute a augmenté depuis 1994, aussi bien dans les émissions diffusées sur les ondes que sur le câble. L’étude a aussi établi que la façon dont la violence est généralement présentée ― on la glorifie, on la présente comme acceptable et sans conséquence négative ― représente un risque grave pour les enfants. « De tels modèles enseignent aux enfants que la violence est désirable, nécessaire, et sans douleur, » affirme Dale Kunkel de l’Université de Californie à Santa Barbara, où l’étude a été menée. ***** Les enfants imitent ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent et, c’est bien connu, ils ont tendance à imiter le négatif. Les petits, en particulier, ne savent pas toujours discerner le bien du mal. Il faut avouer qu’on ne leur simplifie pas la tâche lorsque les personnages les plus vils, les plus méprisables, sont représentés comme des héros, ceux qui sont « cool » et qu’on envie. Ils sont beaux, riches, populaires, plus malins que les adultes, et libres de faire tout ce qui leur plaît. Les enfants sont en train de se forger des valeurs qui les accompagneront tout au long de leur vie, et il appartient aux parents de les guider dans ce processus. Les parents manquent à leurs responsabilités s’ils laissent leurs enfants regarder tout ce qu’ils veulent sans aucun contrôle parental, ou s’ils ne prennent pas la peine de leur expliquer ce qui constitue une conduite moralement acceptable, ou le contraire. Et cela vaut pour les émissions soi-disant destinées aux enfants, voire celles qui se veulent éducatives. Le fait qu’un film ou qu’une émission de télé soit classés « pour enfants » ne veut pas forcément dire qu’ils sont édifiants pour vos enfants. Les parents doivent faire preuve de responsabilité personnelle en la matière. Ils ont le devoir d’éviter à leurs enfants d’être en contact avec ce qui peut leur nuire, soit en ne prenant pas le risque de les y exposer, soit en leur expliquant pourquoi telle ou telle conduite est mauvaise et ne doit pas être imitée. En tant que parents, vous devez prendre le temps d’examiner avec soin ce qui est livré en pâture à vos enfants. À vous de décider si c’est ce que vous voulez qu’ils deviennent. Parce qu’ils deviendront demain ce qu’ils regardent, ce qu’ils écoutent, ce qu’ils imitent aujourd’hui. - D.B. Berg |
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