― Par Jo Dias
Malheureuse ! Oh que j’étais malheureuse. Je n’ai pas d’autre mot pour décrire mon état d’âme ce jour-là. Mon mari avait dû partir en voyage. Une fois de plus ! Et je me retrouvais toute seule avec nos quatre enfants. Nous n’avions pas beaucoup d’argent, j’avais des problèmes de santé et mon aînée faisait sa crise d’adolescence. En regardant par la fenêtre je voyais les arbres osciller au gré de la brise. C’est alors que je remarquai un petit écureuil insouciant qui s’amusait à monter et descendre les arbres en criant de toute la force de sa voix. J’enviais la drôle de petite bête... Soudain, mon écureuil choisit de changer de tactique. Au lieu de monter et descendre le long des troncs, il se mit à sauter d’arbre en arbre. Ayant atteint le dernier arbre du bosquet, il pointa son regard dans la direction d’un autre qui se trouvait un peu à l’écart. Sans doute était-il en train de délibérer… J’évaluai mentalement la distance qui le séparait de cet arbre, et j’estimai qu’il lui faudrait sauter deux ou trois fois plus loin qu’auparavant. Quel redoutable défi ! « Tu n’y penses pas, petite bête, » murmurai-je. Mais il n’avait que faire de mes avertissements. Il courut à plusieurs reprises le long de la branche, en couinant désespérément. Tout à coup, il s’arrêta, mesurant des yeux, encore une fois, la distance à parcourir. Puis il s’accroupit, et s’élança… Je voulais détourner mon regard : l’aventure allait sûrement mal se terminer ! Mais non, pas du tout ! Il traversa l’immense espace et atterrit sur l’arbre avec l’aisance et la grâce de ceux qui se savent faits pour accomplir de tels exploits. Il fit entendre des petits cris de victoire puis, en gambadant, monta plus haut dans l’arbre, comme s’il allait chercher sa récompense. Alors j’ai su ce qui n’allait pas chez moi. J’étais tellement absorbée par mes problèmes, occupée que j’étais à mesurer la distance qui me séparait des arbres, que j’avais peur de lâcher prise et de m’élancer. J’avais perdu foi en mon Créateur, mon Sauveur, mon meilleur Ami. En observant l’écureuil qui, à présent, poussait des petits couinements de joie à la cime de son arbre, je savais que Dieu avait veillé sur lui : Il allait aussi veiller sur moi.
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Vous pouvez aider votre enfant à établir une relation personnelle avec Dieu, à travers Jésus. C’est là l’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour lui donner une bonne base dans la vie. Tout enfant a besoin de savoir qu’il est unique aux yeux de Dieu. Il doit apprendre que, quoi qu’il arrive, Jésus l’aime et qu’Il sera toujours là pour lui. Quand votre enfant est en bas âge, il est très facile de l’amener à recevoir Jésus comme son Sauveur. Une fois qu’il aura reçu Jésus, il apprendra à L’aimer et il lui sera plus facile de comprendre Ses Paroles quand il les lira ou les apprendra par cœur. Les enfants peuvent recevoir le don gratuit du salut éternel, en demandant à Jésus d’entrer dans leur cœur, et ce dès les premières années. Nul n’est plus sincère et plus croyant qu’un petit enfant. C’est pourquoi Jésus a dit que nous devions redevenir comme de petits enfants pour aller au Ciel (Matthieu 18 :3.) Dès qu’ils sont assez grands pour réciter la plus simple des prières, ils sont assez grands pour recevoir Jésus. Dès que vous avez appris à votre enfant qui est Jésus (les Bibles en images sont parfaites pour cela), vous pourrez lui expliquer : “Jésus veut venir vivre dans ton cœur. Il t’aime beaucoup, et Il veut être ton meilleur ami et rester avec toi pour toujours. Si tu le Lui demandes, Il viendra dans ton cœur. Et puis, Il ne te quittera jamais plus ! Veux-tu que Jésus vienne dans ton cœur ?” Vous pouvez réciter une simple prière que votre enfant pourra répéter, de son mieux, après vous. Même s’il est très jeune, et ne peut prononcer que les deux derniers mots de chaque phrase, pour Jésus c’est assez, parce que c’est le cœur qui compte. Faites-le prier simplement : “Cher Jésus, viens dans mon cœur, s’il te plaît. Je Te fais confiance et je veux T’aimer comme Toi Tu m’aimes. Pardonne-moi mes péchés, et donne-moi Ton beau cadeau gratuit de la vie éternelle. Amen.” — Et Jésus viendra ; votre enfant sera sauvé pour l’éternité. Telle est la promesse de Dieu. (Apocalypse 3::20 ; Romains 10:13) Vous trouverez cette prière au dos de chaque livret, pour permettre à vos enfants qui sont en âge de lire de suivre le texte pendant que vous priez avec eux. Les enfants plus âgés auront peut-être besoin d’une explication plus détaillée du salut. Comme celle qui suit : “Nous avons tous des faiblesses et nous sommes loin d’être parfaits. Parfois, nous commettons des fautes qui nous séparent de Dieu. Mais Dieu nous aime tant qu’Il désire nous pardonner et nous aider à changer. Il a opéré un grand miracle. Il a imaginé un plan pour nous sauver — un plan si simple que n’importe qui peut être sauvé. Il te suffit de recevoir Jésus dans ton cœur. Dès que Jésus viendra dans ta vie, Il t’aidera et Il t’apportera la vie éternelle, une vie qui durera toujours dans le Ciel. Le salut est un formidable cadeau de Dieu pour tous ceux qui aiment Jésus et qui croient en Lui. Dieu veut que tout le monde soit sauvé, mais Il laisse à chacun la liberté de choisir. Chacun de nous doit décider pour lui-même s’il recevra, ou non, Jésus et le don qu’Il nous fait de la vie éternelle.” Quelle merveilleuse expérience pour les parents que de pouvoir amener leur enfant à découvrir Jésus et Son salut ! Extrait du livre "Nourris Mes agneaux : Le manuel des parents et enseignants", par Derek et Michelle Brookes. Copyright © 2002, Aurora Production LTD, Suisse Qu’est-ce qu’une mère ? Lorsqu’on est cinq et qu’il ne reste plus que quatre parts de gâteau, c’est la personne qui s’empressera d’annoncer à tout le monde qu’elle n’a jamais raffolé des gâteaux. — Teneva Jordan
« Maman », pour tous les enfants du monde et dans toutes les langues, est un mot magique. —Arlene Benedict Maman a été mon plus grand professeur. C’est elle qui m’a appris à aimer, à avoir de la compassion pour les autres et à vaincre mes peurs. Si l’amour a la douceur d’une fleur, je dirais que ma mère est une douce fleur d’amour. — Steve Wonder Le meilleur remède au monde, c’est un baiser de maman. — Anonyme La jeunesse se fane, l’amour parfois se flétrit et les feuilles de l’amitié finissent souvent par tomber ; mais l’espoir secret d’une mère ne s’éteint jamais. — Olivier Wendell Holmes L’amitié d’une mère, il n’en est pas de plus fidèle quand les épreuves s’abattent sur nous et que, d’un seul coup, la prospérité fait place à l’adversité. Nombre de nos amis sont nos compagnons de fête quand le soleil brille, mais ils nous abandonnent quand le ciel s’assombrit et que les problèmes surgissent. Jamais notre mère ne nous laissera tomber. Par ses mots gentils et ses conseils, elle s’efforcera de dissiper l’obscurité des nuages et de ramener la paix dans notre cœur. — Washington Irving Dieu nous voit à travers les yeux de notre mère, et nous récompense pour ce que nous faisons de bien. — Ganeshan Wenkatarman Maman, c’est la banque où nous déposons tous soucis, tous nos bobos. — Anonyme L’amour de ma mère était si grand que j’ai passé toute ma vie à m’en montrer digne. — Marc Chagall Nul n’a autant d’influence qu’une mère. — Sarah Josepha Hale L’amour d’une mère dépasse en force les lois de la nature. — Barbara Kingsolver Les mamans sont des philosophes sans le savoir. — Harriet Beecher Stowe Une bonne mère vaut des centaines de maîtres d’école. — George Herbert C’est dans le cœur d’une mère que l’enfant fait son apprentissage de la vie. — Henri Ward Beecher L’amour d’une mère Donne à l’homme ordinaire L’énergie nécessaire D’accomplir et de faire L’extraordinaire. — Anonyme Une mère aime ses enfants, même s’ils ne le méritent pas. — Kate Semperi Maman : c’est sur elle que l’on compte pour les choses qui comptent. — Katherine Buttler Hathaway Une mère comprend ce qu’un enfant garde sous silence. — Proverbe juif Tout ce que je suis, c’est à ma mère que je le dois. J’attribue ma réussite à l’éducation morale, intellectuelle et physique qu’elle m’a donnée. — George Washington Il n’y a pas de vocation plus noble que celle d’une mère. C’est le plus beau des arts, la plus admirable des professions. Assurément, celle qui peint un chef d’œuvre ou écrit un livre influencera peut-être des millions d’hommes et de femmes et mérite les applaudissements et l’admiration. Mais celle qui élève une famille de garçons et de filles sains de corps et d’esprit, qui n’auront jamais fini d’exercer une influence à travers les âges bien après que les peintures se seront ternies et que les statues et les livres auront été détruits, celle-ci, dis-je, a droit à nos plus grands honneurs. — David O. McKay Tout dans mon esprit est d’une étonnante clarté. On dirait que le monde a soudain ralenti sa course infernale. Les secondes s’égrainent comme des heures. Le temps s’est arrêté pour me regarder tomber. Le monde autour de moi est un kaléidoscope où les couleurs tournoient furieusement. Le ciel bleu se mêle et se démêle à la grisaille du trottoir qui m’attend. À m’en donner des vertiges. Je devrais être pris de panique, sauf que je ne réalise pas vraiment ce qui est en train d’arriver… Sûrement l’effet du whisky… Je vais mourir. C’est curieux , je n’ai pas peur. J’ai l’étrange impression d’être un spectateur, comme si je regardais quelqu’un d’autre par la fenêtre. Quelqu’un d’autre qui va mourir. On va probablement me citer dans la rubrique des suicides. Encore un de ces riches déséquilibrés qui s’est jeté d’un gratte-ciel ! Ils fouilleront l’appartement et découvriront la bouteille de whisky à moitié vide sur la terrasse. On pourra lire toute l’histoire dans les colonnes du Times, avec une analyse des raisons qui m’ont amené à sauter. Tout cela sera pourtant une erreur grossière. Car je n’ai pas sauté. J’aimerais tant pouvoir dissiper ce malentendu. Mon Dieu, montre-leur que j’étais assis sur la balustrade. Montre-leur que je me suis juste un peu trop penché. Montre-leur que je ne suis pas un suicidaire. Mais c’est trop tard pour ça. Ce qui me gène, c’est le souvenir que je vais laisser. Mes enfants vont grandir en pensant que leur papa s’est donné la mort. Jimmy n’a que cinq ans. La petite Marie-Ange vient d’avoir deux ans. Comment peut-on faire comprendre une chose pareille à une fillette de deux ans ? J’aurais dû passer plus de temps avec eux. Et aussi avec Katia, ma femme. Hier, elle ne m’aurait pas quitté si j’avais été plus présent. Et tout ça, pourquoi ? Pour un avancement ? J’ai fait tant et tant d’heures supplémentaires ! Je crois bien que je détiens le record. Il fallait impressionner le patron. Quand est-ce que ça a commencé, au juste ? Il y a seulement trois ans, est-ce possible ? Et à présent, je suis un associé dans l’un des plus gros cabinets juridiques de cette ville. Plein aux as ! Désigné par le Times comme « l’homme de l’année ». Je me suis démené pour atteindre le top et pour finir, quand j’y suis parvenu, j’ai réalisé que j’avais passé à côté de tout ce qui comptait vraiment. D’où le whisky… C’est étonnant de voir à quel point les humains sont bornés. Nous sommes trop orgueilleux pour tirer nos leçons des bêtises des autres : il faut absolument que nous les fassions nous-mêmes. Combien de fois n’ai-je pas entendu la triste histoire du gars qui a perdu sa famille pour avoir trop travaillé ? Mais non, j’étais sûr que ça ne m’arriverait jamais. Pas à moi. C’est étonnant que Katia ait eu autant de patience. Où avais-je donc la tête ? J’avais une femme merveilleuse et deux beaux enfants que je ne voyais jamais. À leur réveil, j’étais déjà au bureau. Le seul moment où nos vies se croisaient, c’était le soir. S’ils étaient encore debout quand je rentrais. J’étais même absent les week-ends. Je me tapais des journées de 16 heures ! Comment avais-je pu être aussi stupide ? Je croyais en toute sincérité que le fait d’être riche nous rendrait heureux. Quelle folie ! Jusqu’au jour où je ne savais plus quoi faire de mon argent. Au fait, qu’est-ce que j’ai mis sur mon testament… ? Je ne me rappelle même plus. J’ai sans doute tout légué à Katia… Qu’est-ce qu’elle va faire de tous ces millions ? Les distribuer sans doute. Elle ne s’est jamais trop intéressée à l’argent. Elle me répétait toutes les semaines que l’argent ne fait pas le bonheur. Je refusais de la croire. Je me rapproche du sol. Je peux déjà apercevoir les fissures du trottoir. Je ferme les yeux et j’attends. C’est une question de secondes… Une minute s’écoule, puis deux. Je n’ose pas ouvrir les yeux, alors j’attends. Encore une minute qui passe, puis une autre. Finalement, je les ouvre. Je suis dans mon lit. Chez moi. Non, je ne me suis pas écrasé sur le trottoir. Katia est allongée à côté de moi. Je suis gêné par un bruit persistant qui finit par accaparer mon attention : c’est le réveil sur la table de nuit. Il me fait savoir qu’il est 5:30. L’heure de se lever pour courir au bureau. Que s’est-il passé au juste ? Était-ce un rêve ? Impossible, je m’en souviens trop bien. Et puis les papiers du divorce, le whisky que j’ai bu sur la terrasse, la chute, tout cela était trop clair… Je fais taire la sonnerie. Si ce n’était pas un rêve, c’est qu’on me donne une seconde chance. J’ai l’impression que tout ça est tiré d’un film. Quoi qu’il en soit, j’en suis très reconnaissant. Je débranche le téléphone près du lit et je désamorce le réveil. Katia sera bien étonnée quand elle se réveillera un peu plus tard ce matin en découvrant que je suis encore là. Ça fait trois ans que je n’ai pas pris de vacances. Demain, nous irons au bord de la mer pour une semaine. Si mon patron n’est pas d’accord, il peut toujours me renvoyer si ça lui chante. Cela m’est bien égal. D’ailleurs, il se pourrait très bien que je démissionne. Je lui dirai que j’ai enfin compris : la vie est plus précieuse que l’argent. Une histoire de Dan Johnston. © La Famille International
— Saskia Smith
Aux yeux d’un enfant, nul n’est plus beau que sa maman qui l’aime. Lorsqu’il regarde sa maman, il ne s’inquiète nullement de savoir si elle est à la mode, si sa coiffure lui va bien, si ses bijoux sont bien choisis ou si ses ongles sont impeccables... Il ne prête aucune attention à ce genre de considérations qui tendent à fausser le jugement des adultes. C’est pourquoi l’enfant est meilleur juge. Il sait ce qui fait la vraie beauté d’une femme. Où l’enfant trouve-t-il cette beauté ? Dans les yeux qui brillent de fierté lorsqu’il fait des progrès… Dans la bouche qui l’encourage et qui l’instruit… Dans les baisers qui effacent ses bobos… Dans la voix apaisante qui le berce et lui fait retrouver le sommeil après un mauvais rêve… Dans l’amour cajoleur d’une douce étreinte... Et d’où provient cette beauté ? Être maman, c’est donner de soi-même. Mais le don de soi produit l’humilité. L’humilité produit la grâce. Et de la grâce provient la vraie beauté. Lorsqu’elle donne d’elle-même à son enfant, une mère incarne la vie, l’amour et la pureté. Et, en cela, elle reflète l’amour que Dieu porte à Ses enfants. C’est pourquoi je crois que rien au monde ne peut rendre une femme plus belle que le fait d’être mère ! |
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