Qui n’a pas eu l’occasion d’observer un enfant qui est heureux en train de jouer, et n’a pas rêvé, l’espace d’un instant, de redevenir comme lui ? Les enfants ont l’air tellement heureux, sereins et insouciants. Ils rient pour un rien, adorent ce qu’ils font et s’émerveillent des choses les plus simples. Malgré leurs petits tracas qu’ils ont très vite oubliés, ils sont dans l’ensemble beaucoup plus heureux et plus absorbés par ce qu’ils font que toi.
Pourquoi les enfants sont-ils aussi insouciants ? Est-ce parce qu’ils ont beaucoup moins de responsabilités ? Oui, mais ce n’est pas la raison principale. Leur grande paix intérieure provient d’une absence complète de préoccupation pour le futur ! Plus les enfants sont jeunes, moins ils se soucient du lendemain. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils sont confrontés à davantage de problèmes et de pressions. Ils se soucient de leurs résultats scolaires. Devenus adolescents, ils se regardent dans le miroir en se demandant à quoi ils vont ressembler plus tard. A l’approche de l’âge adulte, l’inquiétude vis-à-vis du futur augmente et leur fait oublier la valeur des choses simples de la vie. Quelques années plus tard, les voilà devenus des adultes qui doivent faire face à leurs responsabilités et leurs préoccupations. Les préoccupations et la peur du futur font malheureusement partie intégrante de la vie adulte. Elles sont vécues de façon plus ou moins aigüe selon la personnalité de chacun. Certains se stressent à cause de leurs nombreuses responsabilités. D’autres ont une tendance naturelle à se faire du souci. Il y a aussi des gens qui sont angoissés suite aux expériences négatives de leur passé. Dans tous les cas, une chose est sûre : tout le monde stresse à un moment ou à un autre et doit faire face à ses angoisses et ses inquiétudes, qu’elles soient causées par les responsabilités, les enfants, la santé, ou le travail. Bien sûr, tu ne peux pas redevenir comme un enfant, qui n'a aucune responsabilité ni obligation, et qui vit dans son petit monde imaginaire à longueur de journée. Néanmoins, tu peux essayer de t’inspirer des enfants pour mieux vivre l’instant présent et pour apprécier les choses simples de la vie. Voici quelques exemples de petits plaisirs souvent oubliés :
Respire un bon coup! Allez, vas-y encore une fois ! Maintenant, rappelle-toi de bons souvenirs. Oublie tes problèmes et tout ce que tu as à faire ! Pense aux bonnes choses de la vie ! Ne te sens-tu pas mieux ? Si ce n’est pas le cas, ne t’en fais pas ! Cela viendra au fur et à mesure que tu apprendras à suivre l’exemple des enfants et à savourer les choses simples de la vie. © TFI.
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Par Sarah Kelley (traduit de l’anglais)
Le plus beau cadeau qu’on puisse faire à nos enfants, c’est de leur consacrer du temps. Il s’agit là d’un principe que nous, les parents, avons trop tendance à oublier. Comme nous sommes très occupés et que nos enfants vont à l’école, il ne reste plus que les soirées et les vacances pour être en famille. D’où l’importance de chérir jalousement chacun de ces moments. C’est l’occasion de montrer à nos enfants combien ils sont importants et uniques à nos yeux. Combien de temps allons-nous passer en famille ? Que ferons-nous ensemble ? Ces questions concernent les enfants autant que les parents. Toutefois, il dépend de nous, parents, que ces moments soient amusants pour les enfants et qu’ils leur apportent quelque chose. Une façon de montrer aux enfants qu’ils comptent pour nous, c’est de refuser d’être dérangés durant ces moments-là. Dans de nombreux foyers, c’est au dîner que la famille se retrouve pour la première fois de la journée. Une bonne conversation autour de la table est un bon début, mais ce n’est pas suffisant. Certains parents qui sont proches de leurs enfants ont découvert que la meilleure façon de cultiver cette entente, cette complicité, est de leur réserver une heure après le dîner : une heure qui leur est exclusivement consacrée. Les parents se mettent d’accord pour ne pas se déranger mutuellement en parlant d’autre chose. Les enfants savent donc qu’ils peuvent compter sur l’attention pleine et entière de leurs parents. Qu’on leur consacre une heure ou plus, l’important est de mettre de côté toute préoccupation, professionnelle ou autre, pour leur accorder 100% de notre attention. Ce n’est peut-être pas toujours très pratique, ni facile, mais si nous en faisons une habitude, nous constaterons une nette amélioration dans la vie de nos enfants, et ils nous en aimeront davantage ! Pour tirer le meilleur parti de ces moments, soyez là pour eux. Il ne suffit pas d’être dans la même pièce tout en faisant autre chose, comme de regarder la télé, encore faut-il se mettre à leur niveau. Discutez avec eux pour savoir ce qu’ils pensent. Quittez votre monde adulte pour entrer dans leur monde d’enfants. Amusez-vous ensemble. Bref, prenez plaisir à être avec vos enfants. Si vos enfants sont d’âges très différents, vous devrez sans doute prévoir des activités pour chaque tranche d’âge. Un soir, maman pourra jouer ou lire avec les plus jeunes, tandis que papa s’attellera à un projet artistique ou de bricolage avec les aînés, ou les aidera à faire leurs devoirs. Puis le lendemain, on inversera les rôles. Si vous êtes seul(e), vous choisirez peut-être de consacrer du temps aux plus petits d’abord, et ensuite aux plus grands lorsque les petits seront couchés. L’important est d’accorder à chacun un moment de qualité. Si l’un de vos enfants est doué d’un talent particulier, si par exemple il sait taper à la machine, dessiner ou jouer d’un instrument, cette heure en famille est l’occasion idéale de développer et d’encourager ce don. (Assurez-vous de ne pas négliger vos autres enfants.) La clé, pour réussir ces moments-là, c’est de prévoir : faites une liste de différentes idées que vous organiserez. Pour amuser vos enfants ou les intéresser, il n’est pas nécessaire d’avoir des talents particuliers ni même des quantités de matériel. Le fait est que rien ni personne ne pourra jamais remplacer vos enfants auprès de vous. Et rien ni personne ne pourra jamais vous remplacer auprès de vos enfants. Pour eux, ce seront des moments privilégiés, riches et constructifs, des moments inoubliables. Donnez le meilleur de vous-même, et vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer ! ― Par Chalsey Dooley
Ce n’était qu’un sourire, mais ce beau sourire sur le visage de mon bébé transforma complètement ma façon de voir le monde. Lorsqu’il me regarda en se réveillant ce jour-là, il voyait ce qui, pour lui, était le plus important au monde : moi, sa maman ! Sa couche avait besoin d’être changée, mais c’était le moindre de ses soucis. Mon pyjama était dépareillé et mes cheveux en bataille, mais cela n’était pour lui d’aucune importance. Tout ce qui comptait, c’est qu’il m’aimait et qu’il aimait être avec moi. Il ne recherchait pas la perfection. L’amour faisait que tout était parfait. Ces quelques instants de bonheur où je le tenais dans mes bras, où j’absorbais ces bouffées d’amour, clarifièrent bien des choses dans ma tête. J’ai toujours été frustrée par le fait que la perfection n’est pas de ce monde. Souvent j’étais agacée par ce que faisaient ou disaient les gens, et quelque chose en moi se révoltait : « Pourquoi les conflits de personnalités, les injustices, les manques d’égards, le pessimisme, les humiliations, le laisser-aller ? Pourquoi tous ces problèmes ? Si seulement tout ça n’existait pas ! Si seulement les gens, y compris moi-même, pouvaient faire un effort et se prendre en main, enfin mon bonheur serait parfait ! » Je me disais que seule la perfection pourrait dissiper mon irritation. Mais je savais bien que ce n’était pas possible. La perfection n’est pas de ce monde. Il fallait que je trouve une autre issue. À bien y réfléchir, je me rendis compte qu’en fait, tout ce que je voulais c’est que le monde tourne autour de moi, qu’il se plie à mes désirs, à mes préférences, à mes priorités. Mais ça ne pouvait pas marcher comme ça : il fallait que quelqu’un change et ce quelqu’un, c’était moi. Même si les autres étaient loin d’être parfaits. Mais comment faire ? Ce n’était pas la première fois que j’essayais. Ce matin-là, alors que je tenais mon bébé dans les bras, cette petite pensée m’effleura : « Aimerais-tu que ton bébé soit parfait dès la naissance ? » Pour rien au monde je ne voudrais une chose pareille. S’il était capable de marcher et de courir dès sa naissance, je ne pourrais jamais voir l’expression de plaisir et de satisfaction sur son visage lorsqu’il ferait ses premiers pas ; et je ne connaîtrais jamais le bonheur de le tenir dans mes bras et de savoir qu’il dépend entièrement de moi. S’il savait parler à la naissance, je n’aurais jamais la joie de l’entendre prononcer ses premiers mots. S’il savait autant de choses qu’un adulte, je n’aurais jamais l’occasion de le voir s’émerveiller en découvrant le monde, et je n’aurais jamais la satisfaction de lui apprendre quelque chose de nouveau. Je passerais à côté de tant de plaisirs ! À tout bien considérer, c’est parfait que mon bébé soit imparfait ! Je ne voudrais pas qu’il en soit autrement ! Mais alors, me demandai-je, qu’est-ce qui fait que son imperfection est différente des autres imperfections auxquelles je me butte tous les jours ? Et, tout à coup, la réponse me sauta aux yeux : « C’est l’amour ! » L’amour fait toute la différence. C’est ça qui me manquait ! C’est ce qu’il me fallait pour pouvoir affronter bravement les problèmes qui, à mon sens, ne devraient pas exister. Regarde un peu tout ce que tu perdrais si toi-même, et tous les gens qui t’entourent, étiez parfaits dès le départ. La vie perdrait son caractère imprévisible et son élément de surprise ; tu perdrais la joie de pardonner et d’être pardonnée, les solides liens de l’amitié et la force de caractère qui se forgent dans l’adversité. Maintenant tout était plus clair. Ce n’est certainement pas en réagissant négativement à une situation négative qu’on peut arriver à un résultat positif. Alors, je résolus de rechercher activement les occasions et les expériences enrichissantes qui se cachent sous le masque de l’imperfection. Ce jour-là, comme mon bébé n’arrivait pas à s’endormir, je décidai de mettre en pratique cette leçon toute fraîche et de tirer le meilleur parti de la difficulté. Je changeai mes plans : mon mari et moi prîmes le temps de chanter et de jouer avec notre bébé. Ce fut un moment merveilleux, que nous aurions manqué si tout avait été « parfait ». © Activé, avec permission. ![]() ― Par D.B. Berg • Les petits ne comprennent pas tout ce qui se passe, mais ils sont sûrs que vous, vous comprenez. Donc, pour eux, ce que vous dites est parole d’évangile : ils croient en vous. D’où l’importance de respecter leur sensibilité et de les traiter avec délicatesse. • Quand les petits sont d’humeur contrariante, ce n’est pas le moment de leur demander quoi que ce soit. Ils diront non à tout ! • Les règles sont nécessaires, mais n’en ayez pas plus qu’il n’en faut. Moins il y a de règles, le mieux c’est pour tout le monde. • Chaque enfant est unique et a sa propre personnalité. Chacun doit être traité selon ses caractéristiques individuelles, et selon son niveau de maturité. • Mettez-vous à la place de votre enfant, et vous comprendrez mieux ses problèmes. • Vous devez faire une distinction entre les règles qui ne sont pas négociables et celles qui peuvent faire l’objet d’une exception. • Parfois, avec les adolescents, votre expérience vous dit qu’ils devraient faire les choses d’une certaine manière. Mais est-il préférable d’essayer de les persuader, ou vaut-il mieux les laisser faire à leur idée ? C’est là qu’il vous faudra user de sagesse. Parfois, le fait de sentir que vous leur faites confiance et que vous êtes prêt à prendre en considération leurs désirs et leurs opinions, les encouragera énormément ; et, au bout du compte, pour eux, cela aura beaucoup plus de valeur que ce qu’ils auraient gagné à suivre vos suggestions. Sans compter, bien sûr, que l’expérience est souvent le meilleur maître. • Dieu nous donne un exemple, et nous devrions nous comporter avec nos enfants comme Il le fait avec nous. Il essaye de nous persuader de faire le bien, mais Il nous laisse le choix, Il nous laisse libres de nos décisions. Chaque fois que les circonstances le permettent, faites de même avec vos enfants, et cela dès leur plus jeune âge. Ils seront plus aptes à faire les bons choix lorsqu’ils seront grands et que les enjeux seront devenus plus importants. © Activé. Avec permission. J’aime mes enfants et je veux être à la hauteur de mes responsabilités de parent, mais je me sens tout à fait incapable. Quel est le secret, s’il existe, pour avoir des enfants heureux et équilibrés ?
Il n’y a pas de secret, mais par contre, il existe une clé : l’amour! Il serait impossible, dans le cadre de cette brève rubrique, de couvrir de façon approfondie le sujet de l’amour parental, mais voici une petite liste, qui ne prétend pas être exhaustive, des principales avenues s’offrant aux parents pour manifester de l’amour à leurs enfants. 1. Donnez-leur Jésus. Jésus veut guider vos enfants à travers la vie. Le recevoir est extrêmement simple, c’est à la portée d’un petit de deux ans. D’abord, apprenez-lui qui est Jésus, puis expliquez-lui : "Jésus veut venir vivre dans ton cœur. Il t’aime et Il aimerait devenir ton meilleur ami." 2. Donnez-leur la Parole de Dieu. Apprenez à vos enfants à aimer la Parole de Dieu et à l’appliquer à leur vie. Alors ils sauront où trouver les réponses, la foi et la conviction dont ils ont besoin pour, non seulement réussir leur enfance, mais aussi pour devenir un jour des adultes heureux et productifs. 3. Donnez-leur de votre temps. Certes, vos enfant apprécient que vous leur fournissiez les biens matériels qui leur sont nécessaires, mais c’est vous qu’ils veulent avant tout. 4. Enseignez-les par votre exemple. N’essayez pas d’être parfait, mais montrez-vous digne de leur estime et de leur confiance. Efforcez-vous d’être ce que vous voulez que vos enfants deviennent. 5. Formez-les à une certaine discipline, avec une idée claire et précise du bien et du mal. C’est lorsqu’ils savent clairement ce qu’on attend d’eux que les enfants sont les plus heureux, et qu’ils développent la confiance en soi. Établissez des limites et des règles précises pour leur indiquer ce qu’ils ont le droit de faire, ainsi que des sanctions raisonnables lorsqu’ils transgressent ces limites ou enfreignent ces règles. 6. Encouragez une communication ouverte et franche. Accordez à vos enfants toute votre attention quand ils cherchent à communiquer. Apprenez à écouter. Manifestez un intérêt sincère. Faites un effort pour voir les choses de leur point de vue. 7. Félicitez-les, encouragez-les. Tous les enfants s’épanouissent lorsqu’on les complimente. Il est plus important de féliciter un enfant pour sa bonne conduite que de le réprimander pour sa mauvaise conduite. Efforcez-vous toujours de mettre en valeur le positif. 8. Ayez foi en eux, en ce qu’ils peuvent devenir. Voir le potentiel qui est en eux. 9. Exprimez votre amour. Les enfants ont constamment besoin d’être rassurés. Montrez votre amour avec des paroles et des actions. © Activé. Avec permission. ― Par Misty Kay
Pour la énième fois, mes deux aînés, de 9 et 10 ans, vinrent se plaindre à moi : ― Maman, Sophie me prend tous les legos ! ― C’est toujours Julien qui ramasse les meilleurs en premier ! Christie, ma petite dernière de 5 ans, se mit de la partie : ― Ce n’est pas juste, je veux construire un avion mais eux ne veulent pas, pleurnicha-t-elle. De toute l’après-midi, ils n’avaient cessé de se chamailler. Et tous les prétextes étaient bons. Ce ne sont pourtant pas les jouets qui manquent, mais ils ne savent pas s’amuser. Et là, de toute évidence, ils passaient à côté de quelque chose. ― Qui aime les crêpes sans rien dessus ? lançai-je. Les enfants se figèrent, surpris de me voir brusquement changer de sujet. ― Qui aime les crêpes sans rien dessus ? répétai-je. Les crêpes toutes sèches qui vous restent en travers de la gorge ? ― Pas moi ! s’écrièrent-ils en chœur. ― Je vois, je vois… Donc, hier, quand vous m’avez demandé de faire des crêpes, vous ne vouliez pas de crêpes sans rien dessus : vous vouliez des crêpes à la confiture. La veille, c’était la Fête des Pères, et nous avions préparé un petit déjeuner spécial. Au menu, nous avions, entre autres, des crêpes à la confiture. Elles vous fondaient dans la bouche, c’était délicieux. Alors je continuai : ― Quand vous me dites que vous voulez vous amuser avec des jouets, ce n’est pas seulement ça que vous voulez. Comme pour les crêpes, vous ne voulez pas des crêpes nature sans rien dessus. C’est la confiture qui fait toute la différence. Eh bien, l’amitié et la bonne entente, c’est un peu comme la confiture. Sans elles, ce n’est pas très amusant de jouer. Même avec tous les legos du monde. Ce qui rend les choses intéressantes, c’est de jouer ensemble, en harmonie. Les crêpes ne suffisent pas, il faut de la confiture. Les enfants saisirent parfaitement la comparaison et décidèrent de bien jouer ensemble. Ce fut magique. Pendant les jours qui suivirent, le mauvais temps nous obligea à rester enfermés dans la maison, mais personne ne parut s’en plaindre. Les enfants jouèrent à tous les jeux qu’ils pouvaient trouver. Chaque fois que je remarquais la moindre saute d’humeur, je me contentais de leur dire : ― Tiens, il faudrait rajouter un peu de confiture ! Plus tard, je compris que cette leçon n’était pas seulement destinée à mes enfants. Parfois, dans mon travail, je fais de gros efforts pour atteindre les objectifs que je me suis fixés, et j’en arrive à considérer tout le reste comme une distraction. « Il faut absolument que je termine ça ! » J’aime pouvoir travailler sans être interrompue. Mais ensuite, je me demande pourquoi mon travail me paraît si fastidieux, pourquoi il m’apporte aussi peu de satisfactions… Cela vous arrive-t-il d’essayer de manger des crêpes sans rien dessus ? Nous accordons tant d’importance à nos occupations que nous oublions que nos crêpes seraient meilleures avec un bon nappage. Ne laissons pas notre travail ou nos loisirs étouffer l’amitié qui donne du « piment » à notre vie. Donc, si vous êtes submergé par les soucis, le stress, les pressions du travail, si vous avez l’impression d’avoir perdu la petite étincelle de joie, si vous vous sentez un peu vide, il vous suffit peut-être de reprendre un peu de confiture. Ça redonnera de la saveur à votre vie. Extraites de Activé magazine, avec permission ![]() A.A. Au début des années 80, j’avais huit ans, j’étais une petite fille maigrichonne et asthmatique, et je vivais en Inde avec mes parents. Une de leurs amies de longue date, qui était venue nous rendre visite, m’apprit qu’elle s’était occupée de moi lorsque j’étais nouveau-née. Dès le premier abord, je me sentis en confiance avec elle. Tandis qu’elle et mes parents se remémoraient le bon vieux temps, je m’agenouillai derrière elle et, sans rien dire, j’entrepris de tresser ses beaux cheveux châtains. Comme c’était la première fois que je me livrais à cet exercice, la tresse n’était pas très bien faite, plutôt mal serrée et asymétrique. À la fin, je lui demandai si elle aimait mon travail. Elle tâta l’arrière de sa chevelure et s’exclama : ― C’est magnifique ! Et tellement plus confortable avec cette chaleur ! Merci beaucoup pour ta gentillesse. Et c’est ainsi qu’une petite fille de huit ans, qui se sentait très maladroite, vit grandir sa confiance en elle et apprit combien il est gratifiant de témoigner aux autres de petites marques de sympathie. Un an plus tard, toujours en Inde, lors d’une excursion, nous gravîmes les mille marches qui menaient au sommet d’une petite « montagne ». Je dus me reposer maintes fois, à cause de mon asthme, mais l’effort en valait la peine. Arrivés au sommet, nous explorâmes un vieux musée fascinant. Cet ancien palais nous fit découvrir le faste dans lequel vivaient les rois indiens d’autrefois, leurs quartiers richement meublés et soigneusement préservés, ainsi que des jardins à la végétation luxuriante parfaitement entretenus. Le lendemain, notre maîtresse d’école nous demanda de faire une rédaction sur notre excursion. Je m’employai à relater minutieusement chaque événement de la journée, notre ascension, les singes rencontrés le long du chemin qui avaient dévoré des cacahuètes dans le creux de nos mains, l’immense statue d’un guerrier qui montait la garde à l’entrée du palais et chaque détail du palais lui-même. J’étais assez contente de moi. Ma maîtresse aussi, d’ailleurs. Mais elle me fit remarquer avec tact et gentillesse qu’il était préférable de ne pas commencer chaque phrase avec des « puis » ou des « alors ». Elle me suggéra d’autres possibilités, que je trouvai pertinentes. Cette forme de collaboration et de critique constructive était nouvelle pour moi. Je peux dire que l’encouragement et l’aide que je reçus ce jour-là furent à l’origine d’une vocation d’écrivain et de correcteur de texte qui, depuis lors, m’a apporté beaucoup de satisfaction. Voyez-vous, que vous soyez parent, professeur, ou simplement “de passage”, il ne faut jamais sous-estimer l’influence que vous avez sur les enfants de votre entourage. Parfois, il suffit d’un sourire d’approbation ou d’un petit mot d’encouragement pour transformer la vie d’un enfant, et l’amour que vous aurez ainsi donné vous reviendra à coup sûr ! Peu de gens réalisent que le monde de demain sera ce que les adultes en font aujourd’hui, selon ce qu’ils choisissent de donner ou de ne pas donner à la génération qui monte. ― D. B. Berg © Activé. Utilisé avec permission.
![]() Adaptation d’un article de Virginia Brandt Berg Quelle est, de nos jours, la principale défaillance des parents ? Le Dr. James H. Bossard, ancien professeur de sociologie à l’université de Pennsylvanie, a passé quarante ans à étudier ce qu’il appelle « les domaines négligés de la vie familiale ». D’après lui, la défaillance la plus grave chez les parents, c’est la façon dont ils parlent devant leurs enfants. Après avoir étudié un grand nombre d’enregistrements de conversations autour de la table, il conclut : « Je ne m’attendais pas du tout à découvrir qu’un certain mode de comportement allait clairement se dégager de ces conversations. Je voulais simplement savoir ce dont on parlait en famille durant les repas ; mais, à mon grand étonnement, j’ai découvert que les familles, dans leurs échanges, avaient développé certaines habitudes bien précises qui, de surcroît, étaient solidement ancrées. Dans une famille après l’autre, j’ai constaté que le modèle conversationnel le plus répandu était la critique destructive. » « Il était rare qu’on dise du bien de quelqu’un. On se plaignait sans arrêt des amis, des parents, des voisins, et de pratiquement tous les aspects de la vie quotidienne, depuis les queues à la caisse des supermarchés jusqu’à la bêtise du patron. Or, cette atmosphère familiale constamment négative avait un effet désastreux sur les enfants : bon nombre d’entre eux étaient devenus asociaux et impopulaires. Et bien souvent, ce comportement hostile adopté par la famille tournait à la dispute. Les repas étaient le théâtre de querelles et donnaient lieu à des échanges d’insultes. Les enfants prenaient le même pli, et cela leur causait de sérieux problèmes… Il y a des siècles, poursuit le Dr. Bossard, un grand Maître à penser faisait remarquer que ce qui sort de la bouche est beaucoup plus important que ce qui y entre. » Ce Maître était Jésus, et on trouvera cette parole de sagesse en Matthieu 15:11. En une autre occasion, Jésus disait : « La bouche exprime ce dont le cœur est plein » (Matthieu 12:34). Les paroles qui émanent d’une âme remplie de amour exerceront une sorte de magnétisme sur les autres. Lorsque votre cœur brûle de amour, vous n’avez pas besoin de rajouter du pathos ou de la tendresse à votre conversation. Toutes vos paroles ont une saveur et une puissance qui viennent des profondeurs intérieures. La racine du problème n’est pas tant la bouche que le cœur. Les paroles ne font que véhiculer ce qui se trouve dans le cœur. « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor (son cœur) ; l’homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor (son cœur) » (Matthieu 12:35). Rien d’autre au monde ne peut améliorer la qualité de nos paroles : il faut changer l’esprit dont elles procèdent. Il faut que s’opère un changement du cœur. © Activé magazine
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