Actualisé 2023!
Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. La fête est aussi associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé. (Adapté de Wikipedia) Histoires Pour les enfants de 1 à 4 ans
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Extrait de « Monsieur Washington » – Les Brown
Un jour, alors que j’étais en classe de première, je me suis rendu dans une salle de cours pour y attendre l’un de mes amis. Au moment même où j’entrais, je suis tombé sur le professeur, M. Washington, qui me demanda d’aller faire un exercice au tableau. Je lui fis remarquer que cela n’était pas possible. ― Et pourquoi pas ? S’enquit-il. ― Parce que je n’appartiens pas à votre classe. ― Ce n’est pas grave. Allez-y quand même. ― Je… je ne peux pas, fis-je. ― Et pour quelle bonne raison ? reprit-il. Je marquai une pause, embarrassé. ― C’est que… je fais partie de la classe des… « retardés ». Il quitta son bureau et me regarda droit dans les yeux : ― Ne répétez jamais une chose pareille ! N’acceptez jamais comme un fait établi l’opinion que quelqu’un se fait de vous. Je ressentis à cet instant une grande libération. D’un côté, j’étais humilié parce que les élèves se moquaient de moi ; ils savaient que je suivais le cours spécial. Mais de l’autre, j’étais libéré, car cette remarque m’avait ouvert les yeux : je réalisai soudain que rien ne m’obligeait à accepter le jugement qu’on portait sur moi. Et c’est ainsi que M. Washington devint mon mentor. À cette époque, j’avais déjà essuyé deux échecs scolaires. Dès la septième, on m’avait placé dans le « cours spécial » avant de me remettre en huitième. Et puis en quatrième, à nouveau, j’avais dû redoubler. C’est dire combien ce M. Washington transforma mon existence. Je dis souvent qu’il opérait dans la ligne de Goethe, lequel écrivait : « Considère l’homme tel qu’il est, et il ne fera qu’empirer. Mais considère-le comme étant ce qu’il pourrait être, et alors il deviendra ce qu’il devrait être. » M. Washington était persuadé qu’il faut viser haut et se montrer exigeant. Cet homme faisait sentir à ses étudiants qu’il attendait beaucoup de leur part, et nous nous efforcions ― tous les étudiants sans exception ― de répondre à son attente. Un jour, alors que j’étais encore en première, j’entendis son discours de fin d’année à ses élèves de terminale qui venaient de réussir leurs examens. Il leur disait, entre autres choses : ― Vous avez en vous quelque chose de grand, quelque chose d’unique. N’y aurait-il qu’un seul parmi vous capable d’entrevoir ce qu’il est vraiment, ce qu’il doit apporter à cette planète et ce qu’il a de spécial, le monde et l’histoire en seraient à tout jamais changés. Vous pouvez faire la fierté de vos parents, de votre école, de votre communauté. Vous pouvez influencer la vie de millions de gens. » Il s’adressait aux élèves de terminale, mais on aurait dit que c’était à moi qu’il parlait. Je me rappelle que tout le monde se leva pour lui faire une ovation enthousiaste. Après quoi, je le rattrapai sur le parking pour l’interpeller : ― M. Washington, vous vous souvenez de moi ? J’étais dans l’auditorium quand vous parliez aux terminales. ― Qu’est-ce que vous faisiez là ? Vous n’êtes qu’en première. ― Je sais bien. Mais j’ai entendu votre voix à travers les portes. Ce discours, c’était pour moi, monsieur. Vous leur avez dit qu’ils avaient en eux quelque chose de grand, d’unique. Mais j’étais là, moi aussi. Y a-t-il en moi quelque chose de grand, monsieur ? ― Oui, M. Brown, me répondit-il. ― Mais alors, pourquoi est-ce que j’ai échoué en anglais, en maths et en histoire, et que je vais devoir suivre des cours d’été ? Qu’est-ce que vous dites de tout ça, monsieur ? Je suis plus lent que les autres. Je ne suis pas aussi brillant que mon frère, ou que ma sœur qui va entrer à l’Université de Miami. ― Peu importe. Il vous suffira de travailler plus dur. Ce ne sont pas les diplômes qui décident de ce que vous êtes, ni de ce que vous accomplirez dans votre vie. ― Je veux acheter une maison à ma mère. ― C’est possible, M. Brown. Vous pouvez y arriver. Sur ce, il se remit à marcher. ― M. Washington ? ― Qu’est-ce que vous voulez encore ? ― Euh… c’est de moi que vous parliez, monsieur. Rappelez-vous de moi, de mon nom. Un de ces jours vous l’entendrez. Je vous rendrai fier, monsieur. L’école était pour moi un véritable calvaire. On me faisait passer en classe supérieure parce qu’après tout, je n’étais pas un mauvais élément. J’étais un bon garçon. J’étais drôle, je faisais rire mon monde. J’étais poli, j’étais respectueux. Alors les profs me laissaient passer, ce qui n’était pas à mon avantage. Mais M. Washington, lui, se montra exigeant à mon égard. Il me mit en face de mes responsabilités et sut me convaincre que j’étais capable d’y arriver. Il devint mon professeur en terminale. Normalement, les élèves des « classes spéciales » ne sont pas admis aux cours d’expression orale et d’art dramatique, mais le principal m’avait accordé une dérogation. En effet, comme j’avais commencé à faire de réels progrès, il réalisait que M. Washington avait sur moi une grande influence et qu’il existait une sorte de lien entre nous. Pour la première fois de ma vie, j’avais figuré au palmarès. En plus, grâce à ces bonnes notes, je pus réaliser mon rêve, qui était de participer à un voyage d’études avec la classe d’art dramatique. Pour moi, c’était un pur miracle. Je me construisis une toute nouvelle image de moi-même. M. Washington me fit dépasser la vision étriquée que j’avais de ma personne en me libérant de mes limites mentales et des circonstances. Des années plus tard, je produisis cinq émissions spéciales pour la télévision. Lorsque mon émission « You deserve » passa sur la chaîne éducative à Miami, je demandai à des amis de lui téléphoner. J’étais à Détroit, assis auprès du téléphone en attendant son coup de fil, lorsqu’il m’appela. ― Puis-je parler à M. Brown, s’il vous plait ? fit-il. ― Qui est à l’appareil ? ― Vous le savez bien, répondit-il. ― Oh, M. Washington, c’est vous. ― C’était bien vous dont je parlais, n’est-ce pas ? ― Oui, monsieur, c’était bien moi. Ces posters en couleurs vous aideront à établir un solide fondement de principes moraux et spirituels dans la vie de vos petits. Vous pourrez tirer grand profit de leur simple message et des jeux qui leur sont associés. Ces dix suggestions pour vous aider à partir du bon pied avec les posters Pour un bon départ : 1. Parlons-en Introduisez les posters Pour un bon départ dans les pochettes plastique perforées d’un classeur. Vous pourrez ainsi facilement les lire et votre enfant sera ravi de les découvrir en tournant lui-même les pages. En même temps qu’il se familiarisera avec les citations, les grandes images en couleurs vous fourniront d’excellentes occasions de discussion. 2. Un thème pour la journée Choisissez une citation pour la journée. Faites-y allusion chaque fois que l’occasion se présente. Par exemple : lorsque vous lui demandez de ranger ses jouets, rappelez-lui le poster “Sois propre et ordonné”. 3. Une approche positive Dans la formation de l’enfant, il peut s’avérer profi table de se référer à un poster plutôt que de se répéter. Par exemple : plutôt que de lui redire pour la énième fois de se préparer à aller au lit, il vous suffi t de lui rappeler : “Il n’y a rien de mieux que d’obéir”. 4. Avant d’aller dormir… Chaque soir, prenez l’habitude de lui lire les citations concernant les anges et la protection de Dieu. Celles-ci viendront le rassurer en lui rappelant l’amour que Dieu lui porte. Sa foi s’en trouvera fortifi ée et il s’endormira dans une atmosphère paisible, gage de beaux rêves et d’un meilleur sommeil. 5. Dites-le en chanson Chantez une citation sur un air connu. Ou si cela ne vous fait pas peur, inventez vous-même un air. Votre petite routine quotidienne s’en verra égayée et vous susciterez la participation de votre enfant. 6. Il faut que ça bouge ! Imaginez des gestes qui rendront les citations plus vivantes et en renforceront la signifi cation. Exemple : si votre enfant est triste, faites des gestes ou mimiques pour illustrer le poster “Sois joyeux”. Les gestes ont un immense effet sur les petits. 7. Bien en vue ! Affi chez ces posters, en les changeant souvent, dans un endroit où ils seront bien en vue ; comme sur le miroir de la salle de bains, pour donner à l’enfant l’occasion d’apprendre la citation tout en se brossant les dents. 8. Des repères pour la vie Lisez quelques-unes de ces citations avant de lui raconter ou après lui avoir raconté ses petites histoires de la Bible. Une bonne façon de lui inculquer des pensées positives et de bons principes de vie. 9. Deviner le mot qui manque Une fois qu’une citation lui est devenue familière, laissez votre enfant s’amuser à deviner le mot qui manque. Exemple : (Maman :) “Dieu aime qu’on donne …”(l’enfant :) “joyeusement!” 10. Faites-en un petit sketch Placez plusieurs posters, face imprimée contre la table. Demandez à votre enfant d’en retourner un, puis, avec lui, improvisez un petit sketch. Par exemple : s’il retourne le poster “Sois reconnaissant”, vous pouvez faire semblant de lui servir quelque chose, histoire de lui apprendre, de façon amusante, à dire merci. A.A. Au début des années 80, j’avais huit ans, j’étais une petite fille maigrichonne et asthmatique, et je vivais en Inde avec mes parents. Une de leurs amies de longue date, qui était venue nous rendre visite, m’apprit qu’elle s’était occupée de moi lorsque j’étais nouveau-née. Dès le premier abord, je me sentis en confiance avec elle. Tandis qu’elle et mes parents se remémoraient le bon vieux temps, je m’agenouillai derrière elle et, sans rien dire, j’entrepris de tresser ses beaux cheveux châtains. Comme c’était la première fois que je me livrais à cet exercice, la tresse n’était pas très bien faite, plutôt mal serrée et asymétrique. À la fin, je lui demandai si elle aimait mon travail. Elle tâta l’arrière de sa chevelure et s’exclama : ― C’est magnifique ! Et tellement plus confortable avec cette chaleur ! Merci beaucoup pour ta gentillesse. Et c’est ainsi qu’une petite fille de huit ans, qui se sentait très maladroite, vit grandir sa confiance en elle et apprit combien il est gratifiant de témoigner aux autres de petites marques de sympathie. Un an plus tard, toujours en Inde, lors d’une excursion, nous gravîmes les mille marches qui menaient au sommet d’une petite « montagne ». Je dus me reposer maintes fois, à cause de mon asthme, mais l’effort en valait la peine. Arrivés au sommet, nous explorâmes un vieux musée fascinant. Cet ancien palais nous fit découvrir le faste dans lequel vivaient les rois indiens d’autrefois, leurs quartiers richement meublés et soigneusement préservés, ainsi que des jardins à la végétation luxuriante parfaitement entretenus. Le lendemain, notre maîtresse d’école nous demanda de faire une rédaction sur notre excursion. Je m’employai à relater minutieusement chaque événement de la journée, notre ascension, les singes rencontrés le long du chemin qui avaient dévoré des cacahuètes dans le creux de nos mains, l’immense statue d’un guerrier qui montait la garde à l’entrée du palais et chaque détail du palais lui-même. J’étais assez contente de moi. Ma maîtresse aussi, d’ailleurs. Mais elle me fit remarquer avec tact et gentillesse qu’il était préférable de ne pas commencer chaque phrase avec des « puis » ou des « alors ». Elle me suggéra d’autres possibilités, que je trouvai pertinentes. Cette forme de collaboration et de critique constructive était nouvelle pour moi. Je peux dire que l’encouragement et l’aide que je reçus ce jour-là furent à l’origine d’une vocation d’écrivain et de correcteur de texte qui, depuis lors, m’a apporté beaucoup de satisfaction. Voyez-vous, que vous soyez parent, professeur, ou simplement “de passage”, il ne faut jamais sous-estimer l’influence que vous avez sur les enfants de votre entourage. Parfois, il suffit d’un sourire d’approbation ou d’un petit mot d’encouragement pour transformer la vie d’un enfant, et l’amour que vous aurez ainsi donné vous reviendra à coup sûr ! Peu de gens réalisent que le monde de demain sera ce que les adultes en font aujourd’hui, selon ce qu’ils choisissent de donner ou de ne pas donner à la génération qui monte. ― D. B. Berg © Activé. Utilisé avec permission.
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