Pour éviter de l’apprendre à la dure…
On s’inquiète de ce que l’enfant sera demain, mais on oublie qu’il est déjà quelqu’un. — Stacia Tauscher Il y a tant de choses que vous pouvez apprendre des enfants… Quel est votre degré de patience, par exemple. — Franklin P.Jones Pour vous aider à approfondir vos croyances, il n’y a rien de tel que de chercher à les expliquer à un enfant doté de curiosité. – Frank A. Clark Chaque enfant vient au monde avec le message que Dieu n’est pas encore découragé par l’homme. – Rabindranath Tagore Aux yeux d’un enfant, les sept merveilles du monde, ça ne veut rien dire. Il y en a sept millions. – Walt Streightiff Pour élever un enfant dans le chemin qu’il doit suivre, suivez ce chemin vous-même. – Josh Billings Il n’y a pas que les enfants qui grandissent. Les parents font de même. Nous regardons nos enfants pour voir ce qu’ils font de leur vie, mais eux aussi nous regardent pour voir ce que nous faisons de la nôtre. Je ne peux pas demander à mes enfants de décrocher les étoiles. Je peux seulement viser d’en faire autant moi-même. – Joyce Maynard Ne vous inquiétez pas du fait que vos enfants n’écoutent jamais ce que vous dites ; inquiétez du fait qu’ils regardent toujours ce que vous faites. – Robert Fulghum Y a-t-il quelque chose que nous souhaiterions changer chez notre enfant ? Examinons d’abord s’il ne s’agit pas plutôt de quelque chose que nous pourrions changer en nous-même. – C.G. Jung Les enfants ont besoin de modèles plus que de juges. – Carolyn Coats Ce qu’un enfant n’a pas reçu, il est rare qu’il puisse le donner plus tard. – P.D. James Si vous voulez que vos enfants fassent des progrès, faites en sorte qu’ils entendent les bonnes choses que vous racontez aux autres à leur sujet. – Haim Ginott Dans l’éducation de vos enfants, dépensez deux fois moins en argent et deux fois plus en temps. — Auteur inconnu Comme on traite les enfants, ainsi traiteront-ils la société. – Karl Menniger Vous avez toute la vie pour travailler, mais les enfants ne restent enfants que pour un temps. — Proverbe polonais. Pour un enfant, le mot « amour » s’épelle T.E.M.P.S. – John Crudele Les hommes qui ont peur de devenir père ne comprennent pas qu’être père ne demande pas d’être parfait, mais c’est quelque chose qui perfectionne l’homme. Le produit final de l’éducation d’un enfant n’est pas seulement l’enfant mais le parent. — Frank Pittman
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Auteur inconnu
Un homme d’affaires américain de passage au Mexique se promenait sur la jetée d’un petit port de pêche, lorsqu’une modeste embarcation accosta. À bord il y avait un pêcheur solitaire. L’Américain, impressionné par la taille des thons qu’il avait pris, le complimenta sur la qualité de sa pêche et lui demanda combien de temps il lui avait fallu pour les attraper. — Oh, pas très longtemps, répliqua le pêcheur ! Le touriste alors voulut savoir pourquoi il n’était pas resté en mer plus longtemps de façon à en attraper davantage. Ce dernier répondit qu’il avait pêché suffisamment pour nourrir sa famille. — Mais alors, poursuivit l’autre, que faites-vous le reste du temps ? — Oh, je fais la grasse matinée, je joue avec mes enfants, je fais la siesta avec Maria, ma femme. Et le soir venu, je me promène dans le village, ou je gratte la guitare autour d’un petit verre en compagnie de mes amigos... Vous savez, señor, j’ai une vie bien remplie ! L’Américain repartit sur un ton un peu moqueur : — Je suis diplômé d’Harvard, alors permettez-moi de vous donner un bon conseil : vous devriez passer plus de temps à pêcher ! Avec la recette de votre pêche, vous pourriez vous acheter un plus gros bateau. Ensuite, avec vos nouveaux profits, vous pourriez en acheter plusieurs autres. Et au bout du compte, vous posséderiez toute une flottille de bateaux de pêche. Et là, au lieu de vendre à l’intermédiaire, vous pourriez vendre directement à un industriel. Ou mieux encore, monter votre propre usine de conserves... Si bien que vous pourriez contrôler toute la chaîne, de la production à la distribution en passant par la transformation. Préparez-vous, bien-sûr, à quitter votre petit village pour aller habiter à Mexico City, puis à Los Angeles, et finalement à New York, d’où vous pourrez diriger votre florissante entreprise... Au bout de quelques instants de réflexion, notre pêcheur lui demanda : — Et combien de temps tout cela prendra-t-il, señor ? — Oh, pas plus de quinze ou vingt ans. — Et ensuite, señor ? — Ensuite… ? reprit l’Américain en riant de l’innocence de son interlocuteur, ensuite, au moment opportun, vous vendrez toutes les actions de votre société et vous deviendrez très riche. Vous aurez gagné des millions ! — Des millions, señor ? Et ensuite ? — Ensuite, poursuivit l’homme d’affaires, vous pourrez prendre votre retraite et vous installer dans un petit port de pêche, sur la côte. Là, vous pourrez pêcher un peu, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, faire la siesta avec votre femme Maria et, le soir venu, vous vous promènerez dans le village ou vous gratterez de la guitare autour d’un petit verre en compagnie de vos amigos...” Vous avez peut-être fait beaucoup de choses pour vous-même ou pour l’humanité, mais si vous ne pouvez pas regarder en arrière en vous disant que vous avez donné de l’amour et porté de l’attention à votre propre famille, qu’avez-vous vraiment accompli ? — Lee Iacocca *** Au cours de toutes mes années de pratique, je n’ai jamais entendu mes jeunes clients (les enfants) me parler de « temps qualité ». Tout ce qu’un enfant demande, c’est votre temps et votre attention, que ce soit pour le regarder sauter ou faire des galipettes, ou pour l’emmener au Mac Do... Essayez de trouver du temps pour vos enfants, mais ne vous souciez pas trop de l’aspect « qualité ». Donnez-leur tout le temps que vous pouvez leur donner, et la qualité suivra. — Kevin Leman *** Passez du temps avec ceux que vous aimez. Un de ces jours, ou bien vous vous direz : « Si seulement je l’avais fait », ou bien : « Je suis content de l’avoir fait. » — Zig Ziglar (1926-2012) *** "Je regrette d’avoir accordé autant d’importance à mon travail." Voilà quelque chose que m’ont dit tous les patients masculins dont j’ai eu à m’occuper. Ils avaient à peine vu grandir leurs enfants et ils regrettaient de ne pas avoir passé davantage de temps avec leur compagne. Les femmes ont exprimé le même regret. Mais, étant donné que la plupart appartenaient à l’ancienne génération, nombre d’entre elles n’avaient jamais eu à travailler pour subvenir aux besoins de leur foyer. Tous les hommes que j’ai soignés regrettaient profondément d’avoir été les esclaves du « métro-boulot-dodo ». Si vous simplifiez votre style de vie, si vous vous appliquez à faire les bons choix, vous vous rendrez sans doute compte que vous n’avez pas besoin de gagner autant. En vous réservant plus d’espace pour vivre, vous serez plus heureux, plus disponible par rapport à toutes les opportunités qui pourront s’offrir à vous et qui correspondront davantage à votre nouveau mode de vie. – Bronnie Ware, Traduit de l’original anglais «The Top Five Regrets of the Dying» (Les cinq grands regrets des personnes en fin de vie) Courtesy of www.lebongrain.com Adaptation d’un texte de D.J. Adams
L’époque de Noël est un moment privilégié de partage. C’est l’occasion de se retrouver entre amis, de redécouvrir l’importance de la famille et des valeurs spirituelles. Mais Noël peut aussi être synonyme de fièvre et de frustration si l’on ne sait pas bien gérer son temps et ses humeurs. Je suis bien placé pour le savoir. Je tiens une librairie et un magasin de jouets où la clientèle afflue dès le mois de novembre ; et moi, comme bien d’autres, j’ai une famille, des enfants qui s’attendent à ce que je passe plus de temps que d’habitude avec eux, j’ai aussi des courses à faire, et je dois répondre à des invitations, etc. Étant donné qu’à cette période de l’année je côtoie énormément de gens stressés, j’ose vous proposer ici quelques conseils qui, je l’espère, vous aideront à mieux profiter de ces beaux jours de fêtes, au lieu de vous laisser piéger par le stress. Ramenez les choses à leur véritable dimension. Rappelez-vous qu’à Noël, on célèbre la naissance de Jésus-Christ. « Paix sur terre » et « les hommes (et femmes) de bonne volonté » sont deux concepts universels qui valent la peine d’être partagés. Il est parfois difficile de garder cela à l’esprit quand on se démène pour trouver une place de parking dans la cohue des grandes surfaces, mais ça en vaut bien la peine. Soyez prévoyant. Pourquoi Noël nous prend-il si souvent par surprise, sans que nous ayons le temps de nous y préparer ? On peut très bien attendre la dernière minute, mais il est, ô combien, préférable de choisir ses cadeaux à l’avance et, pendant qu’on y est, de les empaqueter et de les ranger dans l’armoire ! Rien ne vous empêche de commencer en juillet si vous voulez. Quand arrivera décembre, les petites choses qu’il vous restera à faire seront un plaisir, et vous provoquerez la jalousie de tous ceux qui n’auront pas su s’organiser aussi bien que vous ! Simplifiez-vous la vie. La simplicité est une vertu. Pourquoi les fêtes de Noël seraient-elles compliquées ? Si nous offrons un cadeau à quelqu’un, c’est pour lui témoigner de l’amour, pas pour faire étalage de notre richesse. Ne prenez pas sur vous-même de préparer deux millions de biscuits pour l’arbre de Noël de l’école. Donnez de vous-même, d’accord, mais ne vous engagez pas à donner plus que vous ne pouvez. Votre famille, vos amis, vos collègues de travail, votre communauté, et bien d’autres requièrent votre temps, alors, à vous de le partager équitablement. Soyez charitable. Certes, « charité bien ordonnée commence par soi-même », ou sa famille... Mais elle n’est pas faite pour en rester là. Les cadeaux qu’on a le plus grand plaisir à offrir sont souvent ceux que l’on fait à de parfaits étrangers, ou presque. Y a-t-il des familles près de chez vous dont les enfants ne recevront pas grand-chose cette année ? Pourquoi ne pas acheter un jouet en plus, un jeu, un puzzle ou autre chose, chaque fois que vous allez faire vos courses de Noël, afin d’en faire profiter des familles qui n’ont pas autant de moyens que la vôtre ? Votre école ou votre entreprise va peut-être organiser une fête. Alors, n’hésitez pas à vous porter volontaire. Venir en aide aux autres est très gratifiant, et c’est l’une des meilleures façons de surmonter votre stress. Ménagez-vous des moments de repos. Commencez la journée par une réunion de prière, ou arrêtez un moment vos activités pour méditer dans le calme sur la beauté de Noël. D’une manière ou d’une autre, prenez le temps de prier pour exprimer à Dieu votre gratitude et remplir votre cœur de toutes les bonnes choses qu’Il a pour vous. Noël est une merveilleuse époque de l’année. À vous d’en profiter ! Article courtesy of Activated! magainze. Photo courtesy of David Castillo Dominici/freedigitalphotos.net par Akio Matsuoka « Toute ma vie, j’ai été tellement occupée que je n’ai jamais eu le temps de réfléchir! », m’a confié une femme malade en phase terminale, âgée d’une quarantaine d’années, lorsque je lui ai rendu visite à l’hôpital. « En me retrouvant ici, je me suis rendue compte que je connaissais à peine mon mari, mes enfants ou même ma belle-mère qui vit avec nous. Je passais mes journées à m’occuper d’eux—à faire les courses, préparer leurs repas, faire leur lessive, ranger derrière eux, les aider à faire leurs devoirs—et pourtant, je ne peux pas dire que je sais à quoi ils pensent ou ce qui les préoccupe. Je serais bien incapable de vous dire quand j’ai eu une conversation profonde avec l’un d’eux, pour la dernière fois. » J’ai entendu quelqu’un exprimer des regrets similaires récemment, lors d’un séminaire auquel je participais. L’orateur principal venait de terminer son intervention, puis il a donné la parole à l’auditoire pour une période informelle de questions et réponses. Un homme d’un certain âge, retraité d’une grande société dont il avait été le PDG, prit la parole pour s’adresser à la centaine de personnes présentes : « J’ai 70 ans, je suis en excellente santé, et je touche une pension de retraite plus que confortable. J’attendais depuis longtemps le jour où je pourrais enfin me reposer et me consacrer à ma famille ; mais pas plus tard qu’hier, j’ai appris que ma femme demandait le divorce. Toute ma vie, j’ai travaillé dur pour ma famille, pour ceux que j’aimais. Où est-ce que je me suis trompé ? Comment ai-je pu faire fausse route à ce point? » Les gens me disent souvent que tout ce qu’ils veulent c’est que les personnes qui leur sont chères soient heureuses, et que c’est pour cette raison qu’ils doivent travailler autant. Hélas, plus ils réussissent dans leur profession, plus ils sont occupés et moins ils consacrent de temps à leur famille—et moins ils récoltent les bénéfices qu’ils espéraient gagner de leur investissement. Au départ, les motifs de la femme mourante et du retraité leur paraissaient sans doute nobles, mais leurs priorités les ont empêchés de répondre aux besoins profonds de leurs bien-aimés. La Bible nous dit: « N’oubliez pas de faire le bien et de vous entraider fraternellement, car ce sont de tels sacrifices qui plaisent à Dieu. » Le mot grec traduit par « entraider » est koinónia, qui signifie « participation », « communion » ou encore « solidarité. » Autrement dit, nous devrions sacrifions certaines choses pour consacrer du temps aux autres, pour les aider, pour partager leur vie, s’intéresser à leurs victoires et à leurs difficultés, et communiquer à cœur ouvert avec eux—bref, prenions le temps d’aimer. © 2012 Aurora AG. Traduit de l’original anglais « What Matters Most », in Activated October 2012, par Bruno et Françoise Corticelli Tout dans mon esprit est d’une étonnante clarté. On dirait que le monde a soudain ralenti sa course infernale. Les secondes s’égrainent comme des heures. Le temps s’est arrêté pour me regarder tomber. Le monde autour de moi est un kaléidoscope où les couleurs tournoient furieusement. Le ciel bleu se mêle et se démêle à la grisaille du trottoir qui m’attend. À m’en donner des vertiges. Je devrais être pris de panique, sauf que je ne réalise pas vraiment ce qui est en train d’arriver… Sûrement l’effet du whisky… Je vais mourir. C’est curieux , je n’ai pas peur. J’ai l’étrange impression d’être un spectateur, comme si je regardais quelqu’un d’autre par la fenêtre. Quelqu’un d’autre qui va mourir. On va probablement me citer dans la rubrique des suicides. Encore un de ces riches déséquilibrés qui s’est jeté d’un gratte-ciel ! Ils fouilleront l’appartement et découvriront la bouteille de whisky à moitié vide sur la terrasse. On pourra lire toute l’histoire dans les colonnes du Times, avec une analyse des raisons qui m’ont amené à sauter. Tout cela sera pourtant une erreur grossière. Car je n’ai pas sauté. J’aimerais tant pouvoir dissiper ce malentendu. Mon Dieu, montre-leur que j’étais assis sur la balustrade. Montre-leur que je me suis juste un peu trop penché. Montre-leur que je ne suis pas un suicidaire. Mais c’est trop tard pour ça. Ce qui me gène, c’est le souvenir que je vais laisser. Mes enfants vont grandir en pensant que leur papa s’est donné la mort. Jimmy n’a que cinq ans. La petite Marie-Ange vient d’avoir deux ans. Comment peut-on faire comprendre une chose pareille à une fillette de deux ans ? J’aurais dû passer plus de temps avec eux. Et aussi avec Katia, ma femme. Hier, elle ne m’aurait pas quitté si j’avais été plus présent. Et tout ça, pourquoi ? Pour un avancement ? J’ai fait tant et tant d’heures supplémentaires ! Je crois bien que je détiens le record. Il fallait impressionner le patron. Quand est-ce que ça a commencé, au juste ? Il y a seulement trois ans, est-ce possible ? Et à présent, je suis un associé dans l’un des plus gros cabinets juridiques de cette ville. Plein aux as ! Désigné par le Times comme « l’homme de l’année ». Je me suis démené pour atteindre le top et pour finir, quand j’y suis parvenu, j’ai réalisé que j’avais passé à côté de tout ce qui comptait vraiment. D’où le whisky… C’est étonnant de voir à quel point les humains sont bornés. Nous sommes trop orgueilleux pour tirer nos leçons des bêtises des autres : il faut absolument que nous les fassions nous-mêmes. Combien de fois n’ai-je pas entendu la triste histoire du gars qui a perdu sa famille pour avoir trop travaillé ? Mais non, j’étais sûr que ça ne m’arriverait jamais. Pas à moi. C’est étonnant que Katia ait eu autant de patience. Où avais-je donc la tête ? J’avais une femme merveilleuse et deux beaux enfants que je ne voyais jamais. À leur réveil, j’étais déjà au bureau. Le seul moment où nos vies se croisaient, c’était le soir. S’ils étaient encore debout quand je rentrais. J’étais même absent les week-ends. Je me tapais des journées de 16 heures ! Comment avais-je pu être aussi stupide ? Je croyais en toute sincérité que le fait d’être riche nous rendrait heureux. Quelle folie ! Jusqu’au jour où je ne savais plus quoi faire de mon argent. Au fait, qu’est-ce que j’ai mis sur mon testament… ? Je ne me rappelle même plus. J’ai sans doute tout légué à Katia… Qu’est-ce qu’elle va faire de tous ces millions ? Les distribuer sans doute. Elle ne s’est jamais trop intéressée à l’argent. Elle me répétait toutes les semaines que l’argent ne fait pas le bonheur. Je refusais de la croire. Je me rapproche du sol. Je peux déjà apercevoir les fissures du trottoir. Je ferme les yeux et j’attends. C’est une question de secondes… Une minute s’écoule, puis deux. Je n’ose pas ouvrir les yeux, alors j’attends. Encore une minute qui passe, puis une autre. Finalement, je les ouvre. Je suis dans mon lit. Chez moi. Non, je ne me suis pas écrasé sur le trottoir. Katia est allongée à côté de moi. Je suis gêné par un bruit persistant qui finit par accaparer mon attention : c’est le réveil sur la table de nuit. Il me fait savoir qu’il est 5:30. L’heure de se lever pour courir au bureau. Que s’est-il passé au juste ? Était-ce un rêve ? Impossible, je m’en souviens trop bien. Et puis les papiers du divorce, le whisky que j’ai bu sur la terrasse, la chute, tout cela était trop clair… Je fais taire la sonnerie. Si ce n’était pas un rêve, c’est qu’on me donne une seconde chance. J’ai l’impression que tout ça est tiré d’un film. Quoi qu’il en soit, j’en suis très reconnaissant. Je débranche le téléphone près du lit et je désamorce le réveil. Katia sera bien étonnée quand elle se réveillera un peu plus tard ce matin en découvrant que je suis encore là. Ça fait trois ans que je n’ai pas pris de vacances. Demain, nous irons au bord de la mer pour une semaine. Si mon patron n’est pas d’accord, il peut toujours me renvoyer si ça lui chante. Cela m’est bien égal. D’ailleurs, il se pourrait très bien que je démissionne. Je lui dirai que j’ai enfin compris : la vie est plus précieuse que l’argent. Une histoire de Dan Johnston. © La Famille International
Un diaporama pour les parents.
Un jeune et brillant avocat disait un jour : « Un certain Noël, j’ai reçu le plus beau cadeau de ma vie. Et pourtant, il était minuscule et ne pesait presque rien. Mon père m’a offert un petit coffret qui contenait une note écrite de sa main : Mon fils, cette année, je te donnerai 365 heures de mon temps, une heure chaque jour après le dîner. Nous parlerons de ce que tu veux, nous irons où tu veux, nous jouerons à ce que tu veux. Cette heure t’appartiendra ! Et mon père a tenu sa promesse, poursuivit l’avocat. Qui plus est, il l’a renouvelée les années suivantes. Ce fut le plus beau cadeau de ma vie. Ces heures passées avec mon père ont fait de moi ce que je suis. »
— Cité dans Moody Monthly Vos enfants n’oublieront jamais les bons moments passés avec vous. Vos plus beaux souvenirs d’enfance ne sont-ils pas les moments où vos parents vous ont montré leur amour en vous accordant leur temps et leur attention ? Lorsqu’on leur donne de l’attention personnelle, les enfants s’épanouissent. À l’inverse, s’ils en sont privés, ils se sentent mal dans leur peau, ils ont tendance à se déprécier, ils ont l’impression d’être rejetés. N’en est-il pas ainsi pour chacun de nous ? Vous n’êtes pas toujours obligé de passer beaucoup de temps avec les enfants pour leur faire savoir que vous les aimez et les appréciez, mais vous devez passer au moins un peu de temps. Et la qualité de ce temps est plus importante que la quantité. Le temps que vous passez avec vos enfants n’est pas seulement le plus beau cadeau que vous puissiez leur offrir, c’est aussi le meilleur investissement que vous puissiez faire en eux. Rien n’influencera autant leur vie. Comme le disait quelqu’un de sage : « Vos enfants ont besoin de votre présence plus que de vos présents. » Jouez, lisez avec eux, prenez-les dans vos bras, encouragez-les, profitez de ces moments. Allez vous promener avec eux, ou asseyez-vous autour d’une table pour discuter. Posez-leur des questions et écoutez-les. Écoutez-les vraiment. Comme la plupart des parents, vous êtes sans doute déjà très sollicité et, dès que le moindre imprévu survient, ce sont les enfants qui en pâtissent. Alors, vous vous faites une raison en vous disant qu’il y aura toujours demain pour vous occuper d’eux, mais c’est aujourd’hui qu’ils ont besoin de vous. Décidez du temps que vous voulez passer avec vos enfants chaque jour ou chaque semaine, et marquez-le dans votre emploi du temps. Faites-en une priorité absolue, comme un rendez-vous qu’il faut absolument respecter. En cas de force majeure, changez-en l’heure, mais surtout ne l’annulez pas. Si vous remarquez que vous devez souvent remettre ces moments à plus tard, revoyez vos priorités, et faites un nouveau plan qui soit plus réaliste. Quand les enfants grandissent et qu’ils ont des problèmes, ils ont encore plus besoin de votre temps, et vous devez être encore plus attentif. Ne vous empressez pas de proposer des solutions et des conseils. Évitez de leur faire des sermons. Écoutez-les jusqu’au bout avant d’ouvrir la bouche et, si possible, aidez-les à parvenir eux-mêmes aux bonnes conclusions. Ensuite, priez et prenez le temps d’écouter la petite voix de Dieu dans votre for intérieur. Il est toujours prêt à répondre à vos questions : vous serez surpris des solutions qu’Il vous proposera. De nombreux parents qui ont maintenant des enfants adultes vous diront que leur plus grand regret, c’est de n’avoir pas passé assez de temps avec eux lorsqu’ils étaient petits. Pour ce faire, vous devrez renoncer à certaines activités. Au début, vous aurez peut-être l’impression de perdre un peu votre temps, mais persévérez : vous ne le regretterez pas. Chaque minute accordée à vos enfants est un investissement. Les récompenses sont éternelles. Le fait d’être présent pour vos enfants aura un formidable impact sur leur vie, même si vous n’avez pas l’impression de faire beaucoup pour eux, ni d’accomplir grand-chose. [Extraits (traduits de l’anglais) de Les Clés de l’éducation, Derek et Michelle Brookes, Editions Aurora] Par Sarah Kelley (traduit de l’anglais) Le plus beau cadeau qu’on puisse faire à nos enfants, c’est de leur consacrer du temps. Il s’agit là d’un principe que nous, les parents, avons trop tendance à oublier. Comme nous sommes très occupés et que nos enfants vont à l’école, il ne reste plus que les soirées et les vacances pour être en famille. D’où l’importance de chérir jalousement chacun de ces moments. C’est l’occasion de montrer à nos enfants combien ils sont importants et uniques à nos yeux. Combien de temps allons-nous passer en famille ? Que ferons-nous ensemble ? Ces questions concernent les enfants autant que les parents. Toutefois, il dépend de nous, parents, que ces moments soient amusants pour les enfants et qu’ils leur apportent quelque chose. Une façon de montrer aux enfants qu’ils comptent pour nous, c’est de refuser d’être dérangés durant ces moments-là. Dans de nombreux foyers, c’est au dîner que la famille se retrouve pour la première fois de la journée. Une bonne conversation autour de la table est un bon début, mais ce n’est pas suffisant. Certains parents qui sont proches de leurs enfants ont découvert que la meilleure façon de cultiver cette entente, cette complicité, est de leur réserver une heure après le dîner : une heure qui leur est exclusivement consacrée. Les parents se mettent d’accord pour ne pas se déranger mutuellement en parlant d’autre chose. Les enfants savent donc qu’ils peuvent compter sur l’attention pleine et entière de leurs parents. Qu’on leur consacre une heure ou plus, l’important est de mettre de côté toute préoccupation, professionnelle ou autre, pour leur accorder 100% de notre attention. Ce n’est peut-être pas toujours très pratique, ni facile, mais si nous en faisons une habitude, nous constaterons une nette amélioration dans la vie de nos enfants, et ils nous en aimeront davantage ! Pour tirer le meilleur parti de ces moments, soyez là pour eux. Il ne suffit pas d’être dans la même pièce tout en faisant autre chose, comme de regarder la télé, encore faut-il se mettre à leur niveau. Discutez avec eux pour savoir ce qu’ils pensent. Quittez votre monde adulte pour entrer dans leur monde d’enfants. Amusez-vous ensemble. Bref, prenez plaisir à être avec vos enfants. Si vos enfants sont d’âges très différents, vous devrez sans doute prévoir des activités pour chaque tranche d’âge. Un soir, maman pourra jouer ou lire avec les plus jeunes, tandis que papa s’attellera à un projet artistique ou de bricolage avec les aînés, ou les aidera à faire leurs devoirs. Puis le lendemain, on inversera les rôles. Si vous êtes seul(e), vous choisirez peut-être de consacrer du temps aux plus petits d’abord, et ensuite aux plus grands lorsque les petits seront couchés. L’important est d’accorder à chacun un moment de qualité. Si l’un de vos enfants est doué d’un talent particulier, si par exemple il sait taper à la machine, dessiner ou jouer d’un instrument, cette heure en famille est l’occasion idéale de développer et d’encourager ce don. (Assurez-vous de ne pas négliger vos autres enfants.) La clé, pour réussir ces moments-là, c’est de prévoir : faites une liste de différentes idées que vous organiserez. Pour amuser vos enfants ou les intéresser, il n’est pas nécessaire d’avoir des talents particuliers ni même des quantités de matériel. Le fait est que rien ni personne ne pourra jamais remplacer vos enfants auprès de vous. Et rien ni personne ne pourra jamais vous remplacer auprès de vos enfants. Pour eux, ce seront des moments privilégiés, riches et constructifs, des moments inoubliables. Donnez le meilleur de vous-même, et vous verrez, vous ne pourrez plus vous en passer ! |
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